1. Satisfaire les attentes des consommateurs qui souhaitent une mode plus responsable et circulaire
Avant tout argument économique, rappelons-le : la mode de seconde main, en prolongeant la vie de pièces existantes, qui méritent d’être encore portées et aimées, participe à réduire la surproduction de vêtements. En cela, la seconde main contribue à limiter l’impact social et environnemental de l’industrie de la mode.
Et ça, les consommateurs l’ont bien compris. L’attrait pour les articles de seconde main a explosé ces dernières années. Au point que, alors que le marché de la mode stagne depuis 2008, celui de la mode d’occasion a crû de 15% depuis 2018 et devrait continuer à croître de 15 à 20% par an jusqu’en 2025.
Jusqu’ici, ce sont surtout les plateformes de revente entre particuliers qui ont bénéficié de cet essor, laissant les marques regarder, souvent avec indifférence, parfois avec inquiétude, cette dynamique se mettre en place.
Les consommateurs, après avoir profité des services offerts par Vinted, Vestiaire Collective, Vide Dressing et consorts, en attendent désormais plus de la part des marques.
Pour une marque, se lancer dans la seconde main, c’est se positionner sur un enjeu devenu clé de la mode, valorisé par les consommateurs.
2. Connaître ses clients en seconde main
Une marque connaît-elle réellement tous ses clients ? La majorité pour sûr, mais pas tous, depuis l’essor des plateformes de revente C2C.
Maintenant que la seconde main représente plus de 2% du marché de la mode en France (et que cela va s’accélérer), les marques ignorent une part significative de leurs clients.
Se lancer en seconde main, c’est réussir à communiquer avec ses clients aujourd’hui indirects, qui aiment déjà une marque mais ne le lui montrent pas directement.
Dans le design des pièces de demain, pourra-t-on continuer à ignorer ce segment de clients en croissance ? Fort est à parier que les marques de demain seront celles qui auront su prendre en compte les désirs de tous leurs consommateurs : ceux de première, de deuxième, de troisième main, …
Au-delà de toucher de nouveaux consommateurs, les marques qui s’engageront avec Paradigme parviendront également à se reconnecter avec leurs propres clients de première main. Le rachat de pièces par bons d’achat, c’est l’occasion de reparler à ses clients, de leur montrer ses nouvelles collections (qui prennent en compte leurs besoins évolutifs, dont un plus grand engagement écologique et social ?), et de recréer un lien peut-être atténué depuis le dernier achat.
3. Reprendre la main sur son image de marque en seconde main
En dépit de leurs nombreux avantages, tout le monde s’accorde pour pointer du doigt les manquements des plateformes de seconde main C2C actuelles : une grande partie des annonces sont postées à la va-vite, les photos sont mal prises, les descriptions manquent de clarté, renseignant parfois le mauvais modèle, voire la mauvaise marque.
Les marques, qui mettent tant d’énergie et d’attention à définir une image originale et forte, ne maîtrisent plus rien sur les plateformes de seconde main actuelles.
Se lancer dans la seconde main, c’est s’assurer de réduire le nombre d’articles de la marque en circulation sur des plateformes où rien ne peut être maîtrisé, et d’augmenter le nombre de ceux qui continuent, même dans leur deuxième ou troisième vie, de respecter l’image de la marque.
Se lancer, en particulier, avec Paradigme, c’est s’assurer de travailler avec un acteur qui perpétue une image cohérente avec celle de ses marques partenaires, pendant la (longue) vie d’un vêtement, sans que la marque n’ait à s’en charger.
4. Voir la seconde main comme une opportunité économique
Vous l’aurez compris, les arguments pour se lancer en seconde main sont nombreux.
Un dernier, et non des moindres : nos marques partenaires pourront même gagner de l’argent grâce à cela !
Oui, donner des bons d’achats à des clients pour encourager une mode circulaire coûte de l’argent. Mais cela en rapporte aussi, alors que, jusqu'ici, les marques voyaient des millions de leurs articles être revendus, sans en toucher un euro.
Du chiffre d’affaires additionnel pour un coût de 0€ ? Alors, qui est perdant ?
Les marques qui produisent des articles qui se dégradent rapidement, et dont les valeurs de reventes sont si faibles qu’un tel modèle n’est pas possible. Le modèle de Paradigme n’encourage pas plus de dépenses en première main avec ses bons d’achats, il permet de déporter les consommateurs vers des articles de meilleure qualité. Les clients de demain prendront en compte la valeur de revente de leurs vêtements lors des achats de première main.
Le neuf ne disparaîtra pas avec l’essor de la seconde main, alors encourageons les marques qui produisent des articles de qualité !
Sources
LSA, Les Echos, IFM, Kantar, Euromonitor